mardi 13 janvier 2009

Le chant des pierres

Les pierres chantent sous la caresse brûlante de l'eau en un long sifflement crécelle.
L'air devient feu.
La terre se fait apaisante et rassurante, maternelle.
Le chant des pierres ondule tel un serpent qui se faufile.
Le voilà, puissant et si tranquille.
Il monte avec douceur et calmement s'installe en ami bon et sage.
Les pierres chantent à nouveau en un bruissement de jungle.
Elle est là, dans l'arbre géant.
Noire comme la nuit aux yeux dorés. Fascinants. A la fois forte et douce.
La panthère est là depuis longtemps. Elle est reine ici.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'espère ne pas avoir chanté trop fort... Mais je ne pense pas... J'étais seul... Pierre

Angelina a dit…

:-)))

Mireille Noël a dit…

Bonjour Angelina,

Je découvre votre carnet avec plaisir.

De jolis mots cachés qui se laissent lire doucement comme des petites vagues de bonheur.

Amitiés.

Caillou a dit…

Je salue l'hommage à mes frères .

Anonyme a dit…

La panthère noire est, paraît-il, une exception dans le monde des panthères, sa robe unie ne lui permet pas de se camoufler, elle doit pour survivre déployer des trésors de ruse et de vivacité. Tu en as fait la reine de ton texte à l'ambiance particulière entre la chaleur de l'eau et de l'air et la fraîcheur de la terre, avec le serpent au sang froid comme spectateur paisible.
Un très beau tableau, plein d'intériorité, Angelina !
Bon dimanche, douce amie virtuelle.