jeudi 26 mars 2009

Masque océafricain


mardi 24 mars 2009

Laisser faire

Hors de ce monde pour un temps ou hors du temps,
je vais avec joie où la brise m'emporte.
Laisser faire ce qui vient, le vivre, les mots viendront plus tard.

mercredi 18 mars 2009

Tag tables de chevet



Dominoo a lancé un tag : photographier sa table de chevet afin de montrer ce qu'on lit. Je me serais contentée de détailler les tables de chevet des bloggers si Anne-Laure ne m'avait taggée. J'ai dû faire un tri parmi la montagne de livres qui avaient tendance à s'accumuler autour de moi et cela m'a peut-être épargnée d'une mort probable par ensevelissement. Merci Anne-Laure, tu m'as sauvé la vie ! Je n'ai retenu que ceux que je consulte régulièrement, celui que je lis depuis deux jours et qui m'amuse, certains qui m'ont plu, ceux entamés il y a des semaines et ceux qui ne me quittent pas. J'en ai oublié, pour ne pas citer "Femmes qui courent avec le loups" de Clarissa Pinkola Estes. Je n'ai pas mis les autres que je me suis promis de lire un jour, ça aurait fait trop.....
A mon tour je taggue Jub de karmacoma, Saravati, et Caillou....

dimanche 15 mars 2009

Message de l'araignée



- Tiens, Salut l’araignée ! Qu’est-ce que tu fais sur le mur de ma salle de bain ?
- Je suis tranquille vois-tu, j’attendais que tu me voies sur ton mur blanc.
- Tu attends plutôt de t’installer oui ! Il n’en est pas question ! En plus tu es très…grosse, enfin… je veux dire énorme, impressionnante quoi. Excuse-moi mais je vais te mettre dehors. Ne bouge surtout pas, je reviens.
- Je ne bouge pas, je t’attends, j’attends aussi que tu te demandes pourquoi je ne bouge pas lorsque d’habitude, je me serais faufilée dès que tu aurais fait un geste vers moi ou te serais détournée.
- Bah, j’en ai sorti d’autres que toi, j’ai l’habitude, les grosses comme toi se laissent toujours faire.
- Et tu ne t’es jamais demandé pourquoi ?
- Parce vous savez que je ne vous tuerai pas.
- Oui, bien sûr, nous savons que tu n’es pas une tueuse d’araignées, mais ce n’est pas ça, Il y a une autre raison. Réfléchis…. Réfléchis à ce que tu as vu aujourd‘hui. Qu’est ce qui a retenu ton attention ?
- J‘ai vu une cabane, une construction faite d’enchevêtrement de bois flottés, je l’ai prise en photo. J’aime ces œuvres éphémères et naturelles, celle-ci a beaucoup plu à mon âme d‘enfant.
- Tu vois, moi aussi je construis. Patiemment j’enchevêtre mes fils, je tisse, je prépare ma toile qui sera une œuvre. Je suis venue te dire que tout se prépare patiemment, tout se met en place tranquillement et de la manière la plus harmonieuse qui soit. Maintenant tu peux me relâcher mais fais doucement s’il te plaît.
- Je fais le plus doucement possible et surtout je te remercie.

jeudi 12 mars 2009

Si seulement....

Aucun signe... Enfin aucun signe qu’elle ait remarqué car il s’en manifestait tous les jours, seulement elle ne les voyait pas. Sa perception était-elle altérée ? Pourquoi ?
Elle reconnaissait bien les cycles à présent et savait que dans ces périodes de néant, il est inutile de tourner en rond en se torturant le moral. Elle le savait mais persistait à décortiquer ses doutes et ses sentiments d’échec.
Ah, si seulement…… se disait-elle. Si seulement quoi ?
Elle n’en savait rien. C’était peut-être ça son problème, plus d’envies ou trop peut-être.
Vers quoi se diriger ? Si seulement elle savait où aller, elle foncerait.
Si seulement elle n’était pas seule dans cette jungle, elle se sentirait moins perdue.
Depuis qu’elle n’avait plus de repères, elle n’avait plus de certitudes auxquelles s’accrocher. C’était peut-être ça son problème, elle n’avait plus aucune certitude.
Rien n’était définitif, rien n’était acquis, rien n’était tout à fait vrai ni tout à fait faux. Même le temps n’existait pas, seul l’instant présent était une éternité tangible.
Et encore, ça dépendait de la perception.
Aucun signe….. Sa perception était-elle altérée ? Pourquoi ?

vendredi 6 mars 2009

Envie du jour

Capturer la joie qui passe comme un oiseau capricieux,
La tenir tendrement et se laisser revivre.

mardi 3 mars 2009

Lumière


Mars, je marche vers le nord, la plage est à moi. Le vent d’ouest est un peu frais, il apporte des nuages mais il fait beau.
La lumière est telle qu'elle me nourrit et inonde mes pensées de couleurs d'autres mondes.
Arrivée au blockhaus enfoui dans le sable, je m'allonge et plonge dans un rêve éveillé peuplé d'étincelles joyeuses qui virevoltent devant mes yeux hallucinés. Je nage dans le bleu tout en me laissant enrober de sonores rouleaux ourlés d’un blanc éclatant. Le moindre caillou devient scintillante pierre précieuse. Sous mes pieds, un trésor inestimable de joyaux sculptés par l’océan.
Au loin, les montagnes, on aperçoit la Rhune.
Suis-je passée dans un autre plan ? Ici, tout est clair, léger, limpide. Tout est simple et sourire.