dimanche 17 mai 2009

Dialogue

- Où étais-tu ? Je m’inquiétais.
- M’enfin, tu vois bien que j’étais là-haut dans ma chambre.
- Mais, c’est que tu es partie longtemps ! Tu avais disparu. Peut-être que tu étais dans le jardin ou je ne sais pas et je me demandais ce que tu faisais et…..
- Ben, j’étais juste là-haut quoi ! T’es sûre que ça va Maman ?
- J’étais inquiète !
- Mais enfin Maman, tu me connais quand même ! Tu sais comment je fonctionne, tu sais que j’ai parfois besoin de m’isoler et tu sais que c‘est là-haut. Pourquoi t’es-tu inquiétée ?
- Je me demandais où tu étais, j’étais inquiète !
- S’il te plaît Maman, arrête de t’inquiéter pour moi sans arrêt et surtout pour n’importe quoi.
- Alors, si tu penses que je dois arrêter de t’aimer…..
- Je te signale que « s’inquiéter » n’est pas « aimer », ce n’est pas du tout la même chose.
- Si, c’est de l’amour ! Car je m’inquiète par amour. C‘est l‘amour que j‘ai pour toi qui fait que je m‘inquiète pour toi.
- Maman.... Est-ce que tu sais qu’il existe d’autres moyens d’expression pour montrer son amour ?
- Ça est, c’est reparti ! Bon, on arrête parce que tu vas recommencer à me faire une tête comme ça !
- Ok ! On arrête.
- Tu veux un thé ?
- T’es un amour !

3 commentaires:

VANGAUGUIN a dit…

Ca me rappelle joliment "Avec ce que j'ai fait pour toi, disait le père/ Je sais, tu me l'as dit déjà, disait l'enfant..." d'un certain Maxime LF... ;-)

Joli dialogue, et bonne continuation, en haut, en bas, ou ailleurs... :-)

Saravati a dit…

L'inquiétude de ma mère fut mon lot quotidien pendant des années, je lui disais qu'elle avait besoin de stress pour se nourrir et me promettais de ne pas étouffer mes enfants comme elle avait, sans le vouloir, fait avec les siens !
Aujourd'hui, on peut me taxer d'indifférence parce que je ne téléphone pas tous les deux jours à mes enfants L'important n'est pas de se manifester mais d'être disponible quand on a besoin de nous !
Une question de juste équilibre que tu soulèves ici !

goutteagoutte a dit…

trouve ton blog au hasard de la toile...
tes mots me touchent.les incompris.